
- SI SÁNCHEZ NE TIENT PAS SES PROMESSES
La Plate-forme pour la défense du secteur du transport routier de marchandises national et international menace d'appeler à un nouvel arrêt de son activité en juillet pour protester contre les conditions de travail des camions et reprendre ainsi les manifestations qui ont débuté en mars et provoqué une paralysie logistique en Espagne.
Concrètement, le président de la plateforme, Manuel Hernández, a demandé au ministère des transports, dans une lettre à laquelle ce journal a eu accès, d'adopter la loi qui les empêche de travailler en dessous de leurs coûts, ce que le gouvernement a promis pour le 30 juin, date à laquelle il reste un peu moins d'un mois et demi. Si cette date n'est pas respectée, les transporteurs arrêteront leurs camions.
"Vous vous êtes engagée à ce que la loi sur l'interdiction des contrats à perte dans le secteur du transport routier de marchandises soit prête d'ici le 30 juin 2022, ce qui est notre première préoccupation. La ministre nous a dit que nous serions tenus informés des progrès et de la rédaction de la loi, et nous avons été fortement encouragés à la croire sur parole", déclare M. Hernández.
Le président de la plate-forme critique le fait que "à seulement un mois et demi de la date promise et sans nouvelles officielles ou directes, les coûts, principalement le carburant, ont augmenté de 10% depuis la grève jusqu'à aujourd'hui, les coûts d'exploitation de nos camions sont proches de 1,50 euros et le prix moyen que nous recevons se situe entre 0,85 et 0,95 euros.85 et 0,95 euros, les transporteurs ont augmenté les services de transport vers les usines, profitant de la situation, de 40 à 60% et ils ne le répercutent pas sur les transporteurs, et toute la précarité et les abus que nous avons dénoncés continuent d'avoir lieu sans que l'Inspection des transports n'empêche ou n'intervienne en quoi que ce soit".
Face à cette situation, la Plateforme de défense du secteur du transport routier de marchandises national et international a sollicité une rencontre avec le ministère des Transports afin de connaître de première main l'état d'avancement de l'élaboration de la loi interdisant la passation de contrats à perte, ainsi que les sanctions et les moyens d'application effective de cette loi. Il s'agit également de dénoncer et d'expliquer, preuves à l'appui, que les mesures mises en place par le gouvernement ne sont pas respectées.
Via Ok Diario